« La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire. »
Victor Hugo
(Extrait du Discours d'ouverture du congrès littéraire, 1878)

lundi 17 août 2015

L'archipel de la Manche

Mes Chers Amis de la Mare Enchantée

De retour de mon Royaume d'Ecume, où il m'a été offert un merveilleux cadeau : le dernier ouvrage de Victor Hugo datant de 1883.
 
 
Quoi de plus merveilleux que de lire des descriptions et découvrir comme dans un film les paysages qui me sont familiers. Frôler les falaises et penser que Victor Hugo y a passé des heures à observer, à trouver l'inspiration et à produire des œuvres. Bien évidemment, cette période de sa vie est un exil.

C'est étonnant que je puisse appeler Mon Royaume d'Ecume, mon Exil.
 
L'archipel de Chausey est l'exil d'Amilys =)
Souvent on s'inspire de nos lectures, de notre vécu, de nos rêves.
 
Victor Hugo disait :
 
" On écrit beaucoup avec le rêve, un peu avec le souvenir."
 
 
Je n'ai pas réfléchi à mes mots lorsque j'ai écrit mon roman. Mais il est le reflet de mon imaginaire mais aussi de souvenirs, surtout de lieux.
 
Retourner à mes racines est toujours un moment de ressources, un moment où les souvenirs vous forgent un peu plus, un moment de calme et d'apaisement.
 
L'exil c'est fuir... Mon Royaume d'Ecume est un exil dans lequel je fuis le quotidien.
 
Moi qui lit Victor Hugo avec plaisir, sans jamais me lasser, il est émouvant de s'asseoir à l'aplomb de la falaise sur le Roc de Granville ou devrai-je dire de la Haute Ville, et de lire une poème que Hugo a écrit en ces lieux.
 
Aurore
 

Prise samedi 15/08 sur le Roc de Granville }i{

 
Les vagues font la musique
Des vers que les arbres font.
Toute la nature sombre
Verse un mystérieux jour;
L'âme qui rêve a plus d'ombre
Et la fleur a plus d'amour.
L'herbe éclate en pâquerettes;
Les parfums, qu'on croit muets,
Content les peines secrètes
Des liserons aux bleuets.
Les petites ailes blanches
Sur les eaux et les sillons
S'abattent en avalanches;
Il neige des papillons.
Et sur la mer, qui reflète
L'aube au sourire d'émail,
La bruyère violette
Met au vieux mont un camail;
Afin qu'il puisse, à l'abîme
Qu'il contient et qu'il bénit,
Dire sa messe sublime
Sous sa mitre de granit.

 
 
Victor Hugo: Les Contemplations - écrit à Granville, juin 1836.
 
 
 
C'est avec ce poème que je vous quitte pour aujourd'hui.
 
Belle soirée à toutes et à tous.
 
Marie C la Rainette Ailée }i{
 

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